
Recruter le bon candidat, pas le beau parleur

Travailler dans le recrutement peut s’avérer particulièrement stressant et occasionné à la longue des tensions autant physiques qu’émotionnelles ou psychologiques. Il existe plusieurs causes habituelles au stress dont par exemple l’incapacité trouver LE bon candidat pour le poste recherché (et sachant que ce poste vacant coûte cher à la société). Alors, comment gérer son stress dans ces conditions ? Pas de panique, car il existe quelques règles à appliquer afin d’obtenir des résultats probants.
1- Bien être conscient de ses objectifs, et toujours « prioriser » ses plans en fonction de l’évolution des évènements; de cette façon, on peut rester « focus » sur le but à atteindre, et surtout, sans perdre son sang froid.
2 – Organiser activement son travail; le stress se traduit souvent par une perte de repères; revenir à ses habitudes de travail, les fondamentaux qui font que l’on est reconnu comme un bon professionnel, peut aider à prendre du recul sur une situation tendue. Ne pas hésiter non plus à casser les trop gros projets en des plusieurs mini-projets plus facilement « gérables ».
3 – Organiser son temps; s’arrêter de procrastiner et revenir à l’organisation temporelle de la stratégie à suivre, et pourquoi pas déléguer un peu si l’on ne peut pas tout organiser soi-même
4 – Accepter que les choses puissent être en dehors de votre contrôle; car la vie est ainsi. Accepter aussi que parfois, certains jours, les choses ne se passent pas tout à fait comme on l’avait prévu et que cela ne remet pas pour autant en cause ses propres compétences.
5 – Changer sa façon de penser; parfois, une simple modification des « cadres » mentaux suffisent pour voir à nouveau la lumière. Changer de perspective permet souvent de prendre conscience que la solution à notre problème était finalement moins complexe que prévu.
6 – Ne pas hésiter à demander de l’aide; nul n’est infaillible et on ne peut pas être qualifié pour tout, un peu d’humilité, es bons conseils avisés d’un collège performant peuvent faire baisser la tension (au sens strict du terme) et nous permettre de repartir du bon pied.
7 – Il y a une vie après le boulot; et si notre stress n’était pas tout simplement du à un peu de surmenage ? Le cerveau fonctionne parfois comme un disque dur trop rempli : au bout d’un moment, il ne peut plus rien enregistrer faute de place. Un break est parfois nécessaire quand on atteint un point de surchauffe; un break..avant de repartir de plus belle !
Un CV est l’un des composants essentiels d’une recherche d’emploi pour un poste de commercial. C’est peu dire qu’il vaudra mieux rédiger tout ceci avec grand soin…sans tomber dans l’exagération; le mieux est parfois l’ennemi du bien dit-on et parfois, à vouloir trop en faire, on fait mal. Voilà donc les 10 excès de zèle qu’il faut à tout prix éviter :
1 – le CV photoshop; certes, la photo qui accompagne un CV est importante, mais une photo tellement retouchée qu’elle ressemble à un cliché Instagram donne un mauvais indice au recruteur; ce dernier peut craindre alors un surcroit de narcissisme ou pire, un manque d’authenticité.
2 – Le CV bilingue : être capable de lire, écouter et parler dans une blague étrangère est un vrai atout, et il sera sans doute capital de le noter dans notre beau CV; de là à laisser en anglais l’intégralité du paragraphe consacré à être mission de Manchester, il y a une marge.
3 – Le CV joli,…mais illisible; il est vrai que certaines polices de caractère sont particulièrement travaillées et semblent même faites pour un livret de poésie…Certes, mais sans doute pas pour un CV !
4 – Le CV de couple; il ne faut pas rire, car cela a été vu. On peut être très fier de son couple et du fait que notre compagne/compagnon fasse un métier très proche du sien, mais de là à poser une candidature en mode « tandem » !
5 – Le CV vantard; c’est une grande qualité que d’être conscient de ses qualités; c’est sans doute moins brillant de s’en vanter à tour de bras. Le CV qui commence avec un entête du grande « l’homme de la situation » finit souvent à la corbeille… à vanités.
6 – Le CV format casse-tête; s’il faut un manuel pour suivre un CV, c’est sans doute que ce dernier est bien trop complexe et ne parvient pas à dégager les grandes lignes et les points de force qui définissent le candidat.
7 – Le CV fort en loisirs; un recruteur apprécie généralement que les candidats se livrent un peu sur leur passe-temps favoris … mais pas que ces derniers rédigent une catégorie loisir plus longue et mieux fournie que le paragraphe traitant de l’expérience professionnelle; et que signifie cet aveu sur les heures passées sur Facebook ?
8 – Le CV avec photo « top cool »; à l’inverse de la photo narcissique et trop travaillée, il existe aussi les adeptes de la photo d’identité trop décontractée, comme si le fait de se montrer en maillot Star Wars en bord de plage était un indicateur quelconque qu’on est réellement un chic type. Le recruteur ne veut pas d’un fan Star Wars, il veut un pro.
9 – Le CV plein de trous; des séquences de temps vides de toute expérience, des missions qui semblent avoir été avortées avant terme; rien n’est pire que de donner l’impression d’une certaine forme d’inconstance, même si cela est parfois dû aux aléas de la vie (période de chômage par exemple).
10 – le CV « marque de café »; à l’époque du tout numérique, il est assez étrange d’envoyer des CVs « papier » qui semblent avoir vécu la guerre. Les traces de café de la veille, ce n’est pas seulement du vécu, c’est surtout la marque que l’on est pas assez soigneux…et qu’on ne le sera sans doute pas plus au travail…